Les Croix d’Aillon le Jeune

CX-3/102

Lieu -dit : La Mense

 Inscription:

INDULGENCE PLÉNIÈRE J. DE PENTECÔTE – 3 MAI. 14 7BRE .

(à droite) : LES HABITANTS DE LA COMBE – (à gauche) : MSSION DE 1878

Emplacement :

A gauche, sur la route D.32 qui va du chef-lieu à la station
(côte 923 de la carre IGN : 3432 – TOP 25 – (MASSIF DES BAUGES)

Documents historiques :

« Croix du Martinet »
“Registre de Mémoires utiles de la paroisse d’Aillon-le-Jeune – Diocèse de Chambéry – L’an de grâce 1850”:
«Mission en 1878
…commencée le 8 janvier1878 et ce sont les Rds frères Exupère, supérieur de la mission, Hypolite, Sylvestre et Damascène qui l’ont prêchée… La mission s’est terminé te 23 janvier… le soir du même jour par la plantation d’une croix au 2nd contour de la route qui va à Chambéry. C’est l’œuvre des habitants de Monpellaz et des villages environnants…
…Les habitants de la Combe de Lourdens ont désiré, comme souvenir de Mission, un monument durable et digne de leur reconnaissance et de leur générosité. Ils ont chargé leur pasteur de commander une Croix en pierre pour la base et en fonte dorée pour placer au-dessus. Cette Croix, placée à l’entrée de leur vallée, sera le but de la 1ère procession des Rogations. Cette croix a été commandée à un nommé François Roulet de Bellecombe. La cérémonie de la plantation et de la Bénédiction de cette Croix a été renvoyée au printemps. Le pasteur, ayant bien volontiers obtempéré au bon dessein des habitants de la
Combe, s’est mis à la tête d’une souscription qui a produit environ quatre cent cinquante francs. Quatre cent francs sont le prix de la pierre travaillée et cinquante-deux francs le prix de la croix en fonte…
…La cérémonie de leur réception (Confrérie du Sacré-Cœur de Jésus) a été renvoyée à l’époque de la plantation et Bénédiction de la Croix du Martinet.
Ainsi est le 2 février 1878 à Aillon-le-Jeune.
P.M. Dumoulin Curé >>

CX-3/103

Lieu -dit : Chez Curiaz

Emplacement :

L’existence de cette croix-calvaire, datant de la fin du XVème siècle est directement liée au voisinage de l’ancienne Chartreuse d’Aillon. La tradition rapporte qu’il s’agissait d’un relais de poste pour les religieux de Saint Brumo qui vivaient dans la Combe de Lourdens-; les messages à l’adresse du couvent étaient déposés dans la niche grillagée. (Il en serait de même de la “Croix Bouvier”, située à l’l’entrée d’Ecole-en-Bauges, permettant une correspondance entre ce couvent et celui de Bellevaux ?).
Certains pensent aussi qu’elle marquait une limite de propriété car un rapport de Dom Billard en 1585, mentionne souvent, pour les terres des chartreux des croix “en signe de borne”.

Cette croix-calvaire a été restaurée en1984 par les soldats du 13ème Bataillon de Chasseurs Alpins, sous la direction de I’adjudant-chef Welte, et par les employés communaux. Démontée, puis réassemblée à la même place, chaque blocs cimentés un à un, elle fut sablée par l’entreprise Vorot, d’Aillon-le-Jeune. Rénovation financée par l’E.P.R. et suivie par Mr. Brocard, conservateur départemental des Sites. La réunion d’achèvement des travaux s’est effectuée en présence de Mr. Gaston Trépier, maire de la commune, de Mr. Brocard, du Commandant Lafarge du 13ème B.C.A., de Mrs. Péguet et Rochet de l’Equipement. Mr. l’abbé Eugène Mailland, curé de la paroisse, retenu, s’était fait excuser.

Chapelle et croix disparus

• Une création de chapelle rurale semble avoir été envisagée, sur le territoire de la commune, à proximité de l’église (?), comme l’indiquent les textes suivants :
  1°/ Acte notarié du 14 octobre 1858, à Chambéry, rue de Boigne, étude de François-Marie Robert, notaire :
  «… La donatrice destine les objets compris et donnés par le présent article à la fondation d’une chapelle qui sera érigée sous le vocable de Sainte Marguerite … »
  (suit l’indication de tous les dons : une maison, un verger, etc…)
  2°/ Lettre du curé Gény, du 7 février 1867 :
  «… La maison dont il s’agit appartient au bénéfice cure et n’est point un héritage de feu Rd. Emin, mais une donation de Françoise Ginollin agissant comme héritière de Marguerite Raynaud (dite la sainte), pardonnez-moi ces derniers mots, c’est pour bien informer son Éminence.
  Je crois Monseigneur qu’il n’ÿ a pas et qu’il ne doit pas avoir lieu à employer les objets de la présente donation à l’érection d’une chapelle sous le vocable de Sainte Marguerite, attendu :
  1. comme c’est le prénom de la première donatrice, ce serait là ressusciter bien de pénibles histoires que je me suis appliqué à faire oublier, en ménageant les personnes, ce serait exciter des protestations et des réclamations.
  2. cette chapelle, si elle était érigée, ne serait pas à deux cents mètres de l’église.
  3. l’érection de cette chapelle était d’abord il est vrai la pensée et le projet de feu M Emin, mais dans son testament il avait, pour l’érigée, légué une somme de quatre mille livres. Mais sur les observations faites qu’une telle chapelle serait non seulement inopportune mais encore une occasion à de pénibles cancans, dans son dernier testament, M. Emin a supprimé tout legs en faveur de cette chapelle d’abord projetée … »

• “Registre des Fondations et Mémoires – Aillon-le-Jeune” :
  «Mission en 1878…commencée le B janvwier 1878 et ce sont les ‘frères Exupère, supérieur de la mission Hypolite, Sylvestre et Domascène qui l’ont prêchée… La mission s’est terminé le 23 janvier…le soir du même jour par la plantation d’une croix au 2nd contour de la route qui va à Chambéry. C’est l’œuvre des habitants de Monpellaz et des villages environnants… »

• II existait encore le 7 septembre 1952, au, Col du Lindar, une croix particulière aux extrémités cerclées, comme en témoigne la photographie ci-jointe (don de Mr. Georges Grandchamp – Amis du Vieil Annecy)